le long des rails
mon reflet se perd
dans l’horizon brumeux
toutes ces maisons enviables
ces vies qui ont l’air si simple
parce qu’elles ne sont pas la mienne
sur les murs défraichis
on ne voit que les histoires anoblies
par le temps qui passe
ni rebond ni culpabilité
que des volets en couleurs
placides au rythme du vent
trouver une idée brillante
pour transformer la mélancolie
en feu de camp chaleureux
renoncer encore accepter
la lumière nait dans l’obscurité
et moi j’habite mes poèmes sur la route